Mes services en exploitation forestière

L’exploitation forestière : moment déterminant dans la vie d’une forêt

J’ai intégré la partie exploitation forestière à la gestion en 2014. Ce volet était jusqu’alors géré par les acheteurs de bois. Seulement comme il est important de sélectionner ses intervenants en forêt, il est tout aussi important de pouvoir décider des périodes d’interventions et des modalités d’exploitation. De plus, la garantie de la remise en état des pistes ou des places de dépôt le cas échéant est un élément indispensable à la gestion sur le long terme des forêts et sur la bonne entente entre propriétaires voisins et utilisateurs de ces infrastructures. Contactez-nous

Le garde forestier privé est le garant du respect de ces prérogatives en forêt. Son contact permanent sur le terrain avec les entrepreneurs de travaux forestiers permet à la fois souplesse et réactivité en fonction des situations. Ce lien fort permet une régularité dans l’exécution des exploitations, mais aussi la recherche de solutions efficaces en cas d’imprévu.

Mon idée est que le propriétaire n’a pas à gérer d’exploitation s’il ne le souhaite pas, Au-delà de la gestion des exploitations, il n’a pas non plus à se soucier des éventuels problèmes inhérents à ces dernières.

Les prestataires avec qui je travaille sont les mêmes depuis des années et c’est un gage de qualité et de partage de valeurs communes dont la plus importante : l’entretien et la préservation des forêts.

Mes solutions d'exploitation forestière pour l'Ain et le Jura ?

J’apporte une solution maîtrisée pour tous types de récoltes forestières. Découvrez ci-dessous mes différents services :

Abattage et débarrage traditionnel :

Dans nos forêts de moyenne montagne, les forêts mécanisables (abatteuses et porteurs forestiers) restent très minoritaires. La majeure partie des exploitations forestières se font par des moyens plus traditionnels. Les bucherons de dépôt coupent les bois avec leurs tronçonneuses et le tracteur forestier (appelé aussi débusqueur ou skidder) les débardent jusqu’aux places de dépôt.

Les bucherons peuvent intervenir presque en toutes conditions (pente, dévers…). La coupe généralement pratiquée (hors coupe sanitaire) est la coupe dite de jardinage ou d’amélioration. Ces coupes raisonnées ont pour objectif le prélèvement des plus gros bois (afin de donner de la lumière aux plus petits), des bois de faible qualité (les bois cassés, secs, tordus…) et enfin des bois trop serrés (dans le cas de deux bois côte à côte, le plus vilain des deux sera exploité en premier).

Après le passage des bucherons, les débardeurs interviennent. Leur travail s’effectue en deux temps :

Le débusquage : qui consiste à aller chercher le bois là où il a été coupé et le ramener le long d’une piste de débardage.
Le débardage : qui consiste à rassembler plusieurs bois débusqués derrière le tracteur (on appelle cela une traine) pour les amener à la place de dépôt. Ils seront alors chargés par des grumiers pour être transportés en scierie.

Les tracteurs forestiers disposent de câbles d’environ 150 mètres de long, pour une résistance de plusieurs tonnes. On les équipe de plus en plus de grue pour faciliter la mobilisation des bois. Enfin, les tracteurs disposent de lames à l’avant et à l’arrière, qui permettent entre autres d’aménager des pistes.

Abattage et débarrage mécanisé :

Ce procédé concerne essentiellement les plantations forestières jeunes (moins de 60 ans). Il permet d’éclaircir les parcelles, c’est-à-dire de prélever les bois peu productif, tarés, cassés ou sec, tout en respectant la nature du sol. Dans des cas plus extrêmes et malheureusement communs, cette exploitation permet la coupe définitive de la parcelle. Entre les coups de chaud estivaux de ces dernières années, le manque d’eau régulier et les attaques très fortes des scolytes, le nombre de parcelles à exploiter en totalité explosent. L’exploitation mécanisée permet de récolter tous les bois, petits ou gros, jusqu’à des diamètres très faibles. Cela permet donc de retirer le maximum de bois et de mettre en andain les branches pour faciliter la replantation. L’abatteuse coupe les bois, les ébranchent et les billonnent aux longueurs standards. Le porteur forestier charge les bois en fonction de leurs longueurs et de leur qualité pour les amener sur la place de dépôt.

Plantation à éclaircir

Pour la plupart d’entre elles, les plantations Françaises privées n’ont pas été assez éclaircies. C’est en partie pour cette raison que les attaques de scolytes sont si fortes à ce jour. Trop de bois se disputent de trop faibles quantités d’eau et finissent par sécher. Certaines parcelles sont alors à ce jour trop fragiles pour les éclaircir. La seule solution reste souvent la coupe définitive pour redémarrer du début. Cependant, sous de très bonnes conditions (exploitation d’hiver hors sève avec été précédent pluvieux, etc), il faut tenter l’éclaircie. Elle demeure la seule option pour arriver à une forêt jardinée productive et viable dans le temps. C’est une opération qui deviendra de plus en plus délicate au fil des années. Les prélèvements devront également être de plus en plus faibles, mais aussi de plus en plus régulier.

Parcelle de bois scolytés

Les scolytes sont des petits insectes volants qui s’attaquent aux arbres fatigués, stressés par le manque d’eau ou les coups de vents forts à répétions etc… Depuis quelques années, les attaques sont si fortes qu’elles condamnent des parcelles entières en quelques semaines. Des arrêtés préfectoraux consignent les obligations des propriétaires à exploiter ces parcelles scolytées. Mais c’est avant tout le bon sens qui amènera à les exploiter car une fois sèche, les bois perdent pratiquement toute valeur.

Exploitation de bois énergie :

Certains produits forestiers ne sont pas valorisables autrement qu’en bois énergie. Il s’agit du bois à broyer dans les chaufferies locales. Appelé également sous-produit d’exploitation, son évacuation des parcelles est souvent importante pour pouvoir planter (cela diminue souvent le coût de la préparation du terrain) ou dégager la régénération ou les arbres déjà en place. Un chantier de bois énergie peut également voir le jour quand l’exploitation prévue concerne des bois sans valeur mécanique ou commerciale (trembles, saules, etc.). Dans d’autres cas de figure, ce bois provient de coupe de bois commerciaux (bois de charpente, de menuiserie ou de chauffage), qui révèle des défauts mécaniques invisibles avant l’abattage (bois pourris, fendus…) On peut le faire couper manuellement par des bucherons, par des abatteuses ou encore par des porte outils (pelle mécanique ou autre) disposant d’un sécateur. Il sera ensuite débardé par un tracteur spécifique équipé d’une grue ou par un porteur forestier classique. Des broyeurs sur pneus pourront alors transformer ce bois en plaquettes. On charge finalement directement les camions seront directement à destination des chaufferies. A l’heure actuelle, la vente de ce produit ne rémunère pas (ou très peu) le propriétaire. Le prix du bois énergie bord de route (prêt à broyer) couvre en général à peine le coût de l’exploitation. Or, l’évacuation de ce bois sans valeur et gênant s’avère régulièrement indispensable pour la bonne gestion des parcelles forestières. La démocratisation de ce mode d’exploitation peut laisser penser qu’il pourra représenter une rentrée d’argent pour le propriétaire à l’avenir.

Travaux spécifiques :

On appelle travaux spécifiques toutes les opérations qui ne rentrent pas dans les interventions forestières traditionnelles (sylviculture, plantation forestière, exploitation, etc.).

On peut y retrouver :

La remise en état de pistes forestières
La sécurisation des routes
Le débardage au câble mât
L’entretien de ripisylves
L’élagage et/ou l’abattage d’arbres dangereux

La plantation d’arbres truffiers
Le débardage à cheval
Le dessouchage de noyers
Et toutes autres interventions qui nécessiteraient un réseau solide et diversifié de prestataires !

Dans tous les cas et pour toutes vos questions, je suis là pour étudier la situation et vous proposer la solution la plus pertinente.